Mes lectures de juillet [2022]

La Dame de Reykjavik, Ragnar Jonasson

Un polar islandais... ça faisait longtemps ! J'adore leurs ambiances dépaysantes et leurs intrigues souvent très bien ficelées et La Dame de Reykjavik n'a pas fait exception, j'ai dévoré le roman lors d'un trajet en train. Hulda, une inspectrice aux portes de la retraite rouvre une enquête non résolue pour ses derniers jours de travail : le suicide d'une jeune immigrée Russe. L'histoire va mettre l'inspectrice malgré elle face à ses secrets personnels et le lecteur face à une prise de conscience douloureuse sur la justice, qu'on peut être amené à faire soi-même dans les circonstances les plus sombres.

Os Troubles, Kathy Reichs

Troisième livre de la série de l'anthropologue judiciaire Temperance Brennan que je dévore pendant mes trajets quotidiens en métro et sans doute celui que j'ai le moins aimé après Passage Mortel et Secrets d'outre-tombe. J'ai manqué d'intérêt pour cette intrigue mêlant cadavres de nouveau-nés et d'animaux, de multiples personnages qui se croisent à peine et une sensation d'enquête qui n'avance pas en se demandant à chaque chapitre où l'auteure veut en venir. Le sujet central du roman est assez original et vaut la peine d'être abordé dans un roman policier, je n'en dis pas plus mais il s'agit d'une histoire de contrebande assez atypique qui m'a tout de même tenue en haleine jusqu'au bout.

Sur le Toit de l'enfer, Ilaria Tuti

Un roman policier italien, pour changer, qui traite d'un sujet fascinant : l'expérience du syndrome de privation affective sur les nouveau-nés, élaborée par le psychanaliste René Spitz en 1945.

L'héroïne du roman est une commissaire d'un certain âge, brillante et intimidante mais d'une grande fragilité. Le roman est le premier d'une série et la plupart de ses secrets demeurent à la fin du livre, en revanche l'intrigue d'un tueur en série au profil d'animal sauvage est résolue de toute pièce. J'aime beaucoup le rythme de lecture imposé par les courts-chapitres fractionnés !